Vos
poèmes

Le château était là
La flèche n’atteint jamais la cible
Le château était là
Le livre aussi

Tout s’écrit dans le vent de l’estime
Le vent soufflait

La vie suivait le vent des signes
Le temps passait

L’homme courait sur la lande asséchée
La flèche n’atteint jamais la cible
C’est le cœur qui s’efface

Le soupir apaisant
Monte alors de l’abime

La flèche montât
Le vent soufflait
Le temps couvait la haine

L’homme trébuchât
Le temps tout doucement
En polissait la peine

L’amour fila
Le monde changeait de chaîne


Pouvais-je lui dire ?
Il faut le lire
En se laissant rêver
Le monde se livre

Il faut le lire
En se laissant aimer
Sans peine

Sa musique est magique
Son âme luit magnifique
Son pas lent dort

Il faut le lire
En se laissant bercer

Du fond de la montagne
L’enfant le roi souriait
Clair et beau

Quand la muse vit trop d’or
Dans ses cheveux

A l’or
La lune applaudit
Fin comme l’ire qui flute
Souvent le haut des arbres
Le soir tombe en riant
Dieu est malade
Le soleil dort