Dans mes nuits d’insomnie, j’exhorte le néant À me désintégrer, avant que l’océan De mes sombres douleurs n’abîme ma carcasse Dans une déchéance aux rémissions fugaces. Lassée de supporter le déclin de mon corps, J’appelle à mon secours les anges de la mort. Je supplie le démon de répandre ses flammes Dans le désert d’ennui, où s’étiole mon âme, Afin que, délivrée de mon effroi mental, J’aborde à la douceur du repos terminal.