Toi, tu bravais toutes tes blessures Et tu vivais attablé sur L’autel de la « Libéracion » Tu proclamais d’un ton très sur Chercher des poux dans la tonsure Des plus grands fils de la « Nacion »
Eux, les anti-Ché Guévara Crachaient fort sur tes guérillas Bavaient, ne te comprenaient pas Toi, entiché de Zapatta Des cangacheiros de Villa Tu galopais dans les conchas
Chacun son « Ché », chacun son choix Chacun son « Ché », son chef à soi Ché-bran ou pas, moi je n’en ai pas
Les longs fusils de tes gringos Faisaient du gringue à leurs petits gosses Qui les maniaient comme des soldats Petits chiens fidèles à l’huile Castro Guérilléros grillent en héros Pour la fille de la véranda
Sous l’sombréro, le sombre héros Pancho pensa sous son poncho : « Tout ce sang chaud versé dans la pampa » Toi tu hurlais « Viva Zapatta Adios Villa, Ché Guévara !.. » Aujourd’hui, c’est Viva François !.. »
Chacun son « Ché », chacun son choix Chacun son « Ché », son chef à soi Ché-bran ou pas, moi je n’en ai pas
C’était beau la vie de bandit Ans le maquis de Bolivie Les pelotons d’ « Exécucion » Des vendettas, t’en vends des tas Tu t’exportes à tous les états Aux fis de la « Révolucion »
Si tes idéologies dérangent Tu ranges tes idées au logis Chez Pivot sur l’autel des veaux Petit Saint Just même pas injuste Blaze blasé sans son Salluste Aux tout puiissants, devenu dévot
Chacun son « Ché », chacun son choix Chacun son « Ché », son chef à soi Ché-bran ou pas, moi je n’en ai pas