Sombre, le pantin s’agite, las et désabusé Au fond de ses songes, au fond de sa fange De ce qui le ronge et au fond l’arrange Le regard cynique et les babines retroussées
Vers ces gens qui vivent et pensent autrement. Il traîne, réfléchit et débite très calmement Ses mots trempés de jugement, de rancœur Ces mots qui des autres ignorent la vraie valeur
L’ellipse se fait doucement, la pensée tourne Tandis que doucement des autres il se détourne Et s’égare dans son néant, loin du firmament
Celui qu’il nous arrivait autrefois de contempler Parfois perdus, ensemble, agréables pensées Envolées dans un monde trop rempli d’insensés
Futile mélancolie, me diras-tu…Certes. Pas autant que cette réalité qu’éperdument tu désertes.