Le péché tombe sur les épaules de celui qui, Seul, ne peut chasser de ces draps le souvenir De celle qui voile chaque nuit ses songes maudits. Implore l’amnésie nocturne pour ne plus souffrir.
Les cygnes rodant sans cesse d’un vol sombre et pesant S’immiscent en moi. Dans mes pensées flétries débarques La blancheur désertique de leurs voilages sans marques, Ces signes de mauvaise augures semblent menaçant.
Peur de ne plus savoir, peur de ne plus la voire, Peur de ne plus aimer, peur de me dévoiler. Qu’émerge un lourd faisceau, soulevant le rideau.
Les remords, qui me rongent et qui cache mes mensonges, Soufflent un vent sec, stérile dans ma tête infertile. Crains de ne plus sentir, vide et devoir mourir.