A la dernière goutte et ce quoi qu’il m’en coûte, Je verserai rubis l’encre de mes boyaux, Sur ta peau blanche et nue en perles aux pourceaux, Puisant dans l’encrier de mon cœur en déroute,
Si fort qu’il s’ébaudit lorsqu’il sort de la soute ; Pour venir t’abreuver comme on offre de l’eau, Autant qu’à ta pudeur un vermillon manteau, J’inonderai ton corps, oh ! Toi ma sœur écoute.
Ô vierge immaculée, Ô lys des temps jadis, Je noircis ta blancheur de ma chair d’Anubis, Repeignant ton aura en sanguine auréole.
Tatouant sur ta joue ainsi qu’un travesti, Tous les malheurs du monde en lacryma-christi, En arrachant des pleurs à ta sainte aréole.
