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Nathan ERDREK

Les oiseaux de malheur

Lorsque souffle aquilon en vieux bonimenteur,
Prêt à tout liquider, sauf qu’il n’a goutte à vendre,
Alors mine de rien, faisant fi de l’entendre,
Je poursuis mon chemin, tel un bon arpenteur.

Certains brassent de l’air plus qu’un ventilateur,
Prédicateur véreux ou sinistre Cassandre,
Ils cassent le moral pour le réduire en cendre,
Je m’en méfie autant que de mon percepteur.

Tous les ans l’on annonce une autre fin du monde,
La terre est toujours là, vivante et moribonde,
Plus lourde chaque jour de son fardeau humain.

Il faudra plus qu’un vent déchainé à la ronde,
Pour mettre tout à plat. -Du revers de la main,
Je balaie un choucas, pour accueillir l’aronde.