Un soir que je dormais affalé sur mon lit, C’est machinalement que j’ai tâté le vide, Celui laissé par toi dans la grande bastide, Mais où flottait encore et toujours ton esprit.
C’est entre ces draps blancs que nous deux s’est écrit, Nous y coulions alors les prémisses des ides, L’amour si soucieux de nos désirs limpides, Ne veut être émaillé d’un stupide conflit.
Puis un jour entre nous il y eut cet orage, Des éclairs, des éclats, pas du marivaudage, Le torrent a gonflé, il est sorti du lit.
En inondant nos yeux, rougis par la colère Il a tout emporté en chemin de dépit ; Ô pourquoi engloutir tout ce que l’on vénère ?
