Toi, douce créature, mon amie sylphide, Accorde-moi la foi de maudire mes chimères ! Tel un parasite qui prétend à l’enfer Elle me scrute de ses tout petits yeux perfides. Laisse-moi m’étouffer dans ma sinistre alcôve, Clamer mon innocence à jamais aliénée. Crois-moi, il se pourrait que je sois saine et sauve. Ce mal n’est qu’illusoire en mon âme déchaînée, Ab initio, j’en connais le fameux dessein. Ce lourd fardeau tu le porteras désormais, Et seul dans tes ardeurs, mon corps sera dépeint, Car de ton étreinte je suis expatriée.