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Mohand-Raschid SEKARNA

Prédateurs des vérités

Informer est universellement un droit
Mais où sont-elles ces libertés
Qui ne sont pas de bon aloi
Auprès de nos détracteurs avérés.

De mes écrits débonnaires,
Se dégagent d‘irréfutables vérités
Que désavouent mes tortionnaires
Qui se sont juré de me condamner.

Mon Dieu, Oyez-moi,
Moi qui ai fatalement pêché
Pour avoir fait ce choix
Et exprimé des relents de liberté.

Après intimidations et long cérémonial
On a fait montre de pseudo-indulgence
Sous condition qu’un terme final
Soit mit aux « allégations » et toutes « errances ».

Faire l’âpre choix entre deux expiations :
Prendre ma retraite ou être licencié.
A quel saint me vouer devant l’exclusion ?
Car quelque soit mon choix, je suis congédié.

Je sus à mes dépends qu’une plume
Peut devenir une arme à double tranchant,
Raison que les métiers du journalisme,
Vers la mort sont les primo postulants.

Métiers à risques direz-vous ;
La prudence est certes mère de sûreté,
Mais ne constitue point un garde-fou
Face à des tyrans aux cerveaux fêlés.