Approche, mon joli oiseau de paradis De mon âme froide et peureuse, Que je t'offre des mots comme les mélodies De cette aube si amoureuse.
Serre sous tes ailes mon corps endolori, Chaque fois que la peine affreuse Pousse cruellement dans mes yeux et fleurit Sur les ruines d'une joie creuse.
Loin de toi, l'amour est un enfer irrité Où, n'espérant plus de repos, Je me débats seul, tel un démon agité.
Et près de toi, il est un pot De bonheur sacré qui, même à moitié vide, Ressuscite mon coeur aride.