Le hameau se pare de l'église aux vitraux Pâles et éburnés comme d'un pur joyau. Entre la léthargie des cierges, des jésus La lune célèbre l’oraison des statues.
Mystiques icônes ! Impassibles amies ! Mon rêve vous sculpte des expressions humaines ; Sur vos marbres lisses, ses ciseaux se promènent Forgés à ma flamme d’amour inassouvie.
Majestueuses statues Qui rempliraient enfin l’idéal en mes bras ! Et ce frisson sur ma joue Est-ce le souffle de vos inaudibles voix ?
Parmi vos présences pressentant le divin, Sur ton autel, Marie, dessous tes yeux de mère, Je viens abandonner le manque, le chagrin A ma solitude plus glacée que ta pierre.