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Maxime COURCY-BENARD

Pluie.

Si les pleurs de damné que j’essuie,
Tombaient dans un très profond, très grand puit,
Ces gouttelettes, d’un sombre recueilli,
Miroir brisé, très émietté, j’en déduis…
Mes eaux sales, d’une pure et claire maladie,
Grâces à son arôme, Ah! Mon cœur moisit.
Chérissant à nouveau, battements de vie,
Voila son goût, celui de l'infime infini.
Mile excuses, J’ai les effluves et les élégances ainsi,
L’ignoble, le puant, l’affreux, que je suis,
Et, si j’ouvre ma gueule, Oh! L’odeur ressentie,
Vos souffles coupés, l’air hérité, j’en déduis…
Cette odeur infecte, décomposée, trop vieillit,
Vos grimaces, visage remède d’incompris.
Au fond d'un tombeau se baignent mes troubles ennuis,
Et dans son gouffre, le reflet du monde s’écrit.
Mon ivresse de toujours, c’est long et sans phobie,
La pourriture qui m’abrite, mon âme sans-abri,
J’ai perdu mes remords, sous du papier que je vis,
Des mouchoirs d’encre, très sale, j’en déduis…
Pardonner moi s’encore, mais je suis ivrogne de ma pluie!
Je dégrise de mes jours sombres, la lumière s’éclaircit.
Ô mon âme ! Ma belle âme, ombrage qui me suit.
Coller sous mes pieds, ta présence, ô douce compagnie.