Tu revois ces visions pleines d'incandescence Où le destin brillait comme au néon des films Quand les heures valsées au bal de l'innocence Tournoyaient sans répit en s'élevant aux cimes
Tu possédais alors --ô suprême élégance La clef ouvrant la porte des étoiles d'or Que pour mieux souligner ta prestance d'alors Tu jetais, dédaigneux des faciles romances
Tu prenais par défi des chemins infoulés Et tes pas assurés allaient sans défaillance En voulant ignorer que peiner et rouler Attendent aux détours de toutes les errances
Ô, jours munificents de l'univers ouvert ! Ah, jours gisant au gouffre glacé de l'hiver !