Nous avons tous besoin d’une raison de vivre L’espoir est l’idée maîtresse pour survivre Afin de surmonter les épreuves et moments difficiles Quand cette même raison parfois fragile vacille
L’espoir c’est l’eau pour l’assoiffé Un quignon de pain pour l’affamé Pour les âmes esseulées c’est l’amour On en rêve un peu tous les jours
Ainsi de l’ouvrier au bourgeois repu Bien que différents soient nos buts Tous on se rejoint dans la souffrance Liés par l’omniprésent besoin d’espérance
Souffrance qu’on tait mais qu’on possède À tout azimuts on cherche les remèdes À moins d’être un saint ou un parvenu Nous sommes tous par l’espoir retenus
Par espoir sur des touches blanches je pianote Drôle de clavier d’où aucune note ne sort Mémoires qui transpirent, mémoires inspirent Ouvrir les tiroirs des choses reléguées au souvenir
Dans l’attente du bonheur fugueur futile Des joies, des peines puériles malhabiles La paix intérieure qu’on cherche ailleurs Ailleurs qu’en dedans de nos propres cœurs
S’il fallait qu’ensemble on trouve le trésor Qui dort en nous et qui vaut de l’or Y’aurait moins de marchands au temple On pourrait les pendre à titre d’exemple
Espoir qui miroite dans le regard des mal-aimés D’enfin trouver la personne avec qui partager Concept immatériel qui nous motive à suivre La mince ligne de la félicité et survivre
Je ne veux plus vivoter j’en ai assez Assez des longues soirées passées À rêver, à écrire, à m’apitoyer À vouloir m’élever à espérer
Je le vois passer subtilement de ma fenêtre Cet espoir qui viendra un jour peut-être M’emmènera dans les vertes contrés Je l’attends à bout de souffle fatigué