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Marie-Eve LALIBERTE

Au fil des jours

Était-ce le fruit pur du hasard,
Le fait que nous nous soyons regardés ce soir-là ?
Était-ce le fruit pur du hasard
Si depuis cette soirée, dans ma tête, chaque jour,
Comme un drapeau, ton nom flottera ?

Il me semble que toutes paroles de ta part
Soient toujours fines comme guipure.
Par tes mots, j’ai découvert que ton cœur, que ton âme
Sont sains et purs
Qu’il ne peut y avoir de personnes plus sincères
Que toi à mon égard.

Inventons un jargon bien à nous
Que personne d’autre ne pourra comprendre !
Une sorte de jardin d’Éden qui ne montrera ses
Vivifiantes couleurs qu’à nous
Pour éviter l’ennui de nos vie qui en sillonne
Chaque méandre.

Chaque jour, le chant des oiseaux,
Me rappelle que tu existes, que tu n’es pas si loin.
Chaque nuit, le silence, les murmures lointains,
Me rappelle à quel point le son de ta voix est beau.

Pourquoi chacune des multiples phrases que tu dis
Me semblent-elles mûries, totalement réfléchies ?
Pourquoi un clair de lune, dans un ciel auroral
Me donne-t-il l’image de toi et moi, marchant
Dans un sentier floral ?

La vie, avec toi, je me surprends à aimer.
Ensemble, j’apprécie tous les petits riens
Tel un enfant qui se plaît à musarder.
Tu me fais revivre ! Me sentir bien !

Savais-tu que tu as le pouvoir
De me faire oublier mes idées taciturnes ?
Savais-tu que chaque jour, chaque nuit, chaque soir,
Tu l’utilises peut-être même sans le savoir ?

Ô quels yeux merveilleux tu attestes !
Ô quels éblouissants paysages
Naissent grâce à la lumière céleste
Qui fait danser les ombres sur ton visage !

Ton amitié m’est plus précieuse
Que tous les diamants, rubis, saphirs réunis
Crois-moi quand je te dis
Que seulement te savoir sourire me rend heureuse.

Ne change surtout pas !
Cela ferait sonner le glas,
Car l’être formidable qu’en toi j’ai perçu,
De se changement, ne serait plus.

Je remercie le responsable de notre rencontre !
Merci de m’avoir envoyé un des siens !
Je dois avouer par contre,
Qu’il s’agit d’un ange qui me plaît bien…