Si cet Ailleurs existe, sublime et mystérieux, Infini nimbé de l'azur pâle de tes yeux, Pays des soupirs et des délicieux tourments, Je voudrais, voyageur, demandeur d'asile, Poser mon cœur sur cette terre si fragile Pour y rêver, sans peur de la fêlure du temps.
Pourquoi es-tu si lointaine et si seule, Parfum de vie et fleur de beauté ? L'Amour n'est-il pas comme un linceul Qui nous enveloppe pour mieux nous égarer ?
Vers où nous mèneraient nos regards emmêlés Vers quelles fabuleuses cimes ou profonds abîmes…
Reste encore un peu, que je puisse chanter Le fatal bonheur de t'avoir aimée.