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Maodho Djim Momar GUEYE BA

Ma voix patriotique

Toi le fier Baobab, fils du Berceau de Vie
N’entends-tu pas la voix de ce Chœur ancestral
Qui t’appelle au-devant en ce temps de survie…

Martyr depuis longtemps de ce Mépris spiral
Combien de temps encor te plaindras-tu sans acte
Sur ton sort n’incombant qu’un mouvement plural ?

Toi qui fus malmené dans cet abominable Acte
Que tes frères de sang, pour leur gain marginal
Avec le Charlatan, conclurent par un pacte.

Toi qui fus exilé de ton fief communal
Coupé de tes enfants et de ta femme aimée
Réduit à travailler dans un champ infernal.

Toi qui par ton labeur bâtis l’« Assise armée »
De ce fol apogée, orgueil de leur Pouvoir
Dont ils dictent partout la Règle gendarmée.

Toi qui fus envahi dans le but de pourvoir
De tes propres trésors à ta Dominatrice
Sous prétexte de dompter ton instinct par devoir.

Toi qui fus morcelé par leur brigue factice
Pour briser l’Unité qui forge ton ardeur
A maintenir Toi Seul ta charge salvatrice.

Toi qui malgré cela, restes Non décideur
De ton triste Destin qui dépend de l’Indigne
La faute aux dirigeants sans ardeur ni pudeur !

Toi fervent Héritier de trône auguste insigne
Dont les fiers ascendants ont triomphé de tout
Il est de notre sort de franchir cette Ligne.

Toi pourtant enrichi d’une Foi, ton atout !
D’un louable intellect et de ta clairvoyance
Il est désormais temps de t’engager sur-Tout

Dans cette conscience, arrachons notre Chance !


(Terza Rima)
Composé le 10/01/2011