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Ludovic CHAPTAL

La Bête du Gévaudan

Par les Monts du haut Gévaudan,
Sous un temps de brumes légères,
Une Bête s’en vint, grondant,
Dévorant bergers et bergères.

Ses crocs n’avaient pas leurs pareils,
Sa taille n’était pas commune,
Son poil était brun et vermeil,
Ses yeux brillaient comme la lune.

Dans la terreur, pendant trois ans,
Sévit cette Bête féroce,
Déjouant tous les guets-apens
Pour suivre son errance atroce.

En fin de compte, et d’un seul coup,
Chastel tua, dans sa victoire,
Une espèce d’énorme loup
Qui mit un terme à cette histoire.

Mais, un loup, même s’il est mort,
Reste un loup et ne se transforme
En un Monstre cruel et fort
Dont nul ne reconnait la forme.

Que le mystère soit écrit
A jamais puisqu’aucun n’apporte
De preuves en fin du récit !
Non, non… La Bête n’est pas morte !