Dans cet écrin de mots où repose mon âme, Dans cet ensemble harmonieux de paix et d'errance Et de rêve – à l'intérieur – un bruissement clame Ma douleur à être ainsi tenu au silence.
C'est que de loin en loin, avec le temps qui passe, Je me suis retrouvé de plus en plus amoureux, Sans qu'aucun de ces mots : important ou fugace, Souvent formidable et parfois majestueux ;
Ne sache ni ne puisse dire comme j'aime. – O mon Dieu ! Comment faut-il écrire et parler ? Je les arrangés, j'ai comparé les thèmes, J'ai tout fait pour elle, pour… mais j'ai tout gardé.
Tous ces mots vainement couchés sur le papier; C'est que voilà longtemps qu'ils auraient dû partir, S'envoler même pour aller la retrouver, Et puis pourquoi pas – eux pour le moins : la séduire !