Vos
poèmes

Je connais un jeune homme triste
Parmi les feuillages épars,
Un coeur comme il en est de rares ;
Je connais un jeune homme triste.

Un coeur comme il en est de rares
Rythmant des pleurs et des râles
S'égoutte une tristesse phénoménale
Un coeur comme il en est de rares.

S'égoutte une tristesse phénoménale
Aux caresses du vent vespéral
Du jeune coeur féal de l'idéal
S'égoutte une tristesse phénoménale

Du jeune coeur féal de l'idéal
Souffle un mélancolique soupir
L'âme s'effrite et doucement expire
Du jeune coeur féal de l'idéal

L'âme s'effrite et doucement expire
Et désormais il est trop tard
Parmi les feuillages épars
L'âme s'effrite et doucement expire

Parmi les feuillages épars
De mon coeur un vestige subsiste
Je connais un jeune homme triste
Parmi les feuillages épars.