Si j’étais une fée, une magicienne Je te garderai captif de mes noèmes Dans neuf anneaux virtuels tu serais Comme Merlin le sage emprisonné
Comme lui, qui par amour subit le sortilège Tu aurais droit aux mêmes privilèges Celui de pouvoir jouir de moi à volonté Mais de moi seulement : c’est le prix à payer
Tu serais mon esclave dans le lac tout au fond Mais libre de t'extasier des merveilles d’Avalon Puis lors des lunes claires sans brume sur la lande Nous survolerons conquis la foret de Brocéliande
Aliéné dans mon cœur, je te montrerai la stèle Où j’aurai gravé : "Ci-gît mon amant éternel". Toi qui m’as appris la magie et de l’amour l’éclat Ne sois pas malheureux si je ne te veux qu’à moi !