« Tu les surpasseras tous. Car tu sacrifieras l’homme qui me (L’évangile de Judas)
O judas mon ami, mon frère, mon sauveur Toi seul as pu saisir du divin la valeur Toi seul n’as pas lié mon nom à l’imposteur
Tu verras qu’il est beau Mon royaume des cieux du nom de Barbélo Des éons lumineux flottent sur son halo L’esprit y vit serein, limpide comme l’eau
Tu connaitras les nôtres Toi, qui seras sali par la bande d’apôtres Pour m’avoir écouté, ce que n’ont fait les autres Et qui m’ont confondu d’avec quelqu’un des vôtres
Ils n’ont pas vu le mal Et ils ont vénéré un dieu phénoménal Un créateur barbare, insensé, marginal Entité démagogue et au dessein vénal
Je ne suis de son monde C’est pour vous le prouver que j’ai pourfendu l’onde Toi seul as entendu ma plainte furibonde Le message du Maitre invisible, qui sonde
Je dis en vérité Aucune âme ici-bas n’atteindra la clarté Point de salut pour l’homme, ami d’obscurité Tu seras le premier à voir l’éternité
Je sais qu’un jour viendra pour mes hiéroglyphes De sortir du saint joug des textes apocryphes