Le vieux temple se dresse au cœur de la forêt Négligé par les dieux et oublié des hommes L’endroit est silencieux saisi d’un soudain somme Ici la vie paraît n’avoir plus d’intérêt
Nul feu pour s’échauffer du soleil pas un rai L’obscur règne en tyran et l’ombre nous assomme Les bas-reliefs figés ne savent ce qu’ils nomment Même le promeneur croit son cœur à l’arrêt
Les colonnes au sol semblent des corps gisants Rongées par le remords du lierre au fil des ans Colosse de calcaire autrefois abattu
Au froid aux pluies aux vents le cadavre imposant Rappelle à tout passant méprisant suffisant Que tout puissant empire est un simple fétu