Le jour abat son cours au fil du temps. Ami, qu’il n’ait jamais en cible ton cœur, Puisque, hélas, passe déjà la course des ans, L’envol des heures à l’œil des Parques, mes sœurs.
Rêve ta vie , ose la magie, élan. Au trait du dessin plaque toutes tes peurs, En casses d’argent, écris en noir sur blanc, Ecris la pause, le soupir, l’émoi, les rythmes rageurs.
Car lors viendra l’instant que tu remplis de doutes Pour clore, effacer et barrer l’espace des routes. Crois m’en, ne regrette jamais l’ombre des jours
Le froid qui parcourt ton flanc, le parfum suave Des fleurs, la chaleur d’un regard qui veille ton séjour. Le jour abat son cours en coulées de lave.
