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Jean-Claude JUGAN

Ô râge, ô désespoir...

Bien que toujours coiffé d’une épaisse toison
Et portant plutôt beau si j’en crois l’entourage,
Sans plaisir il est vrai, mais non pas sans raison,
J’ai cessé de courir les gueuses du village.

Vaillant jusqu’à ce jour, j’entre dans la saison
Où de mâles ennuis, dont je deviens l’otage,
M’amènent à changer le nom de ma maison,
Patronyme porté bien avant l’héritage.

Quelle mouche a piqué quelques lointains aïeux
Pour dénommer ainsi de fort paisibles lieux
Qui prêtent au repos et non point à l’orgie ?

Au fronton de mon gîte, un peintre de talent
Du bon roi Henri Quatre a brossé l’effigie
Ajoutant, qui plus est, « Logis du Vert-galant » !

Juillet 2011