Aux confins de la nuit, le vaste luminaire Du Zénith gambillait sur mes grands cils foncés, Saute-ruisseau de l’ombre et belle incendiaire Elle offrait le tacet, aux vents des oubliés !
Conscrit ! L’écume au fil d’or flambait le silence Des bonheurs invaincus, porteurs d’un lait sucré L’astre du jour a bu un vent d’ombre, l’absence A muri le velours de mon cœur déchiré.
Ô ! Vous mes sémillants, et la pierre est mouillée Sous mes pas ! Frémit l’encre aux mille vers discrets, Vos pensées sont le bruit de nos divins secrets.
Encore plus fleuri que le désert, bâfrée La poésie sublime ainsi le battement De vos cœurs enivrés, la beauté d’un serment !