Assis , face à la mer à regarder l'azur Dans la nuit étoilée, attendant ton retour Je ne peux qu'espérer, tourné vers le futur Te revoir un beau jour ! Ô mer ! T'en supplie, écoute ma prière Ne prends pas en ton sein, l'amour de sa vie Pense qu'elle est bien seule, que je ne suis pas fière De perdre un ami ! Tes vagues qui se jettent sur les roches statiques, En brisant ton élan, tu rugis de douleurs, Sur nous ! Reste l'écume, sourire tyrannique De la plage des pleurs. Souvent, tu l'emmenais, vous voguiez silencieux, Le vent seul était maître de cette immensité, Et quand il te parlait, les larmes de ses yeux N' étaient que vérité. Tu l'écoutais sans dire, sans répondre à son cœur, Il était tout pour toi, bien qu'il ne sue le dire, Sur l'onde et sous le ciel, il forgeait ton bonheur, Amer ! Fût le sourire. Quand tu te déchaînas, emportant son bateau Bien trop loin de la rive, il ne pue revenir, Mais j'attendrai encore que rejettent les flots Le moindre souvenir. Espoir ! Où est l'ami ! Fais-nous le revenir, Sa compagne l'attend en priant chaque jour, Faut-il que je pleure sur son avenir, Que je pleure toujours...!
