S’asseoir en silence Quand dans l’arbre voisin Le coucou vient chanter
Rester attentif Au bruissement des feuilles Dans le vent
Jamais au grand jamais Ne se plaindre de rien
Se tenir toujours A l’écart de la foule
Et déambuler Par une nuit sans lune Le long du canal Près des usines désaffectées Le nez en l’air Les mains dans les poches Avec pour idéal Une rencontre inopinée