Un chat Que je ne connais pas S’est assis sur le coin de ma table Et mon écriture en devient D’un seul coup d’un seul Beaucoup plus confortable
Sa présence insolite M’aide à tisser les mots Que je laisse glisser Sur le papier Comme des promeneurs Qui passent Les quatre fers en l’air Sur de la glace Et que rien ne peut arrêter
Mon hôte inconnu Du coin de l’oeil M’observe parfois Il entend feindre Je crois Une sorte de complicité