Que cherchent tes mains dans la nuit Sans lune Dont les étoiles ont fui Et où ne demeurent que Le brouillard épais de l’ennui L’espoir endormi Et quelques contes à dormir debout
S’accrochent-elles au vent qui souffle Sur les grands sapins noirs Des Ardennes Que la neige va recouvrir De son poids de silence
Se tendent-elles en direction des dieux Maîtres du temps Qui se dérobent à la vue Mais te font parfois signe Dis-tu Comme si ta désespérance Se résolvait en eux
Je t’observe du coin de l’œil Assis sur le seuil D’une maison voisine Et j’attends