Il n'y a rien Jamais rien A voir à l'horizon Sinon des lignes épaisses S'amincissant parfois Dans la brume ou le brouillard
Quand le soleil brille En plein coeur de l'été Il arrive que L'on puisse distinguer Ce qui d'ici ressemble à du feuillage Entrecoupé de toits Grisâtres isolés Mais aucune forme ne peut Prétendre à la certitude
La lecture de l'horizon Par nature est plurielle Comme l'est aussi celle Des propos inhabités