Ils sont venus vers Toi De partout et certains D’entre eux sans même Trop savoir pourquoi
Ô Dieu surgissant Dans la feuille d’un chêne Dans la plume d’un paon Dans un regard d’enfant Dans l’orage lointain Dans la brise soudaine Dans un repli du temps
Ils font appel à Toi Selon l’humeur des jours Le caprice des heures Le degré de lumière Qui éclaire leur foi
Mais le plus souvent Ils s’adressent à Toi De leur âme tremblante Du fond de leur peine Et dans l’ombre épaissie Par de grandes douleurs
Ils n’attendent rien tant Qu’un peu de Ta présence Une once de consolation Une simple fraction De l’ amour éternel Comme un frisson du ciel Jaillissant du silence Comme une voix nouvelle Née d’un buisson ardent