Le regard plongé Dans les nues lointaines Et la vue embrouillée Par son immense ego Le poète mielleux S’en va chercher des mots Inusités Pompeux Jusqu’à la migraine
Il se voit ainsi Qui survole l’Olympe Et n’a d’autre souci Que de les noter Avant que le vent Qui passe ne vienne Les emporter
Volûtes douloureuses Opalines clartés Brisures du temps Turgescences des heures Brimbolions couruscents Propos gongoriques Tout est bon pour briller Et paraître savant