Sur chacune des deux cent quarante-six branches Du tilleul un oisillon s’est perché Et dans le vent qui fait trembler les feuilles Ils font mine de résister Comme naguère les héros Des mythes Des légendes Des contes de fée
Pourtant dès que passe Au pied de l’arbre sombre Une ombre légère Sans même se consulter Ils savent que c’est l’heure De s’envoler
Les ailes déployées Peureux Craintifs Timorés Ils avisent La corniche de l’église A l'aplomb du clocher