Tu voudrais à vue d'oeil chaque jour rajeunir Et tu te fardes Te peinturlures Te pomponnes Te bichonnes Et sans cesse te regardes Dans les miroirs qui passent A ta portée
Et tu voudrais maigrir Jusqu'à la transparence Et tu te pèses Et tu te prives Jusqu'à l'invraisemblance
L'amour de toi En toi abonde Te voilà devenue Nombril du monde