Dans les yeux de Myrtille Que de poussières Que de poussières Rien à vrai dire qui ne scintille Mais des cendres d’amours Depuis longtemps refroidies Et sur son corps Que le vent dénude Des relents de terre humide Et des effluves de mort
Ses lèvres blanchies N’articuleront plus Jamais aucun mot
Au plus près de ses pieds Je dépose des fleurs Un brin défraîchies