Le devoir mortifère De la pluie qui s'abat Sur les villes qu'elle inonde Ou celui tout aussi Atroce des maladies Qui emportent le monde Sont les baves cruelles De ces dieux immortels Que vous vénérez Et devant lesquels Humbles et contrits Tremblants et timorés Vous vous prosternez En d'interminables recueillements
Dans votre aveuglement Si vous le désirez Entonnez à leur gloire De vains chants d'allégresse
Mais souffrez qu'à mes yeux Aucun alléluia Jamais ne vaudra D'une fille des trottoirs Le moindre poil des fesses