J’écoute le vent gémir Entre les branches squelettiques Des arbres noirs qui me remplissent La tête Et s’y bousculent Lorsqu’il souffle trop fort
Loin des bruits de la foule J’attends à l’ombre de l’impatience Que la tempête faiblisse Et qu’un sang Renouvelé coule Dans mon cœur et dans mes veines
Bien à l’abri de mes peines Il ne me restera plus Qu’à supporter l’odeur Âcre des cendres refroidies Qui tapissent le fond de l’âme Après un incendie