Le ridicule est un ruisseau Caillouteux qui se faufile En contrebas D’aspirations profondes Il se jette au-delà Des collines de hêtres Dans une rivière moins arrogante Qui répond Le verbe est ridicule Au doux nom de Combat
Beaucoup ici-bas Par mégarde ou par hasard Y ont roulé déjà La tête la première Et tout trempés encore D’humeurs délétères Ils s’accrochent à un fil Comme du linge suspendu A la chaleur solaire