Derrière les murs de ces maisons la digue Au bas de la digue la plage de sable fin Au-delà de la plage la mer Et plus loin l’inconnu qui se résume En une ligne de séparation Très fine Entre le ciel et l’eau
Mes pensées souvent se noient Dans l’encre bleue qui coule Très doucement dans Les veines du Pays flamand
Elles s’envolent parfois Comme des oisillons sauvages Fragiles Et mal assurés
Elles épousent à votre insu La crête des vagues dernières Qui meurent en s’étalant Pleines d’écume A vos pieds