Je vois couler dans ton coeur Du baume léger que tu me destines Un fluide apaisant Pour mes vieilles blessures Et dans tes grands yeux Des gouttes de pluie Descendant indécises Jusqu'à ton menton Et que tu recueilles Pour qu'elles cicatrisent Un jour les blessures Que génère mon deuil
Bras ouverts je t'accueille Gorgé d'espérance Je t'attends sur le seuil Du portail rouillé Dont les lourds battants Burinés par temps Ne cessent de grincer Dès que souffle le vent