Que faire du temps Qui passe et qui blanchit Nos cheveux tandis Que nos rides se creusent Et que dire à ceux qui N’ont cure de la Grande Faucheuse Et préfèrent à tout prendre Un jour imprévu Se rendre A son appel Entre ses doigts crochus Et cherchent avant tout A passer inaperçus
Quand le vent mauvais Les emporte au-delà De la dernière porte Plus personne ici-bas Ne perçoit leurs cris d’horreur Ni les tristes échos Des déchirements intérieurs
Ils passent encore inaperçus Ils passent encore inaperçus