Ici finit sa course Il suffit d’accepter Que le train entre en gare Qu’il se fait tard Et qu’il est temps de s’arrêter
Fin de parcours terrestre La locomotive ahane encore un peu On attend sur le quai Pensifs et peu nombreux Qu’elle rende son dernier soupir
On tourne alors les yeux Vers la voûte bleue du ciel Comme pour faire appel A soi-même ou à Dieu
Qu’importe On croit entendre une voix familière Disant ne pleure pas petit Mais n’a-t-on pas confondu Les murmures du cœur Avec de simples bruits Comme un glissement de courroie Un cliquetis de machine Une fermeture de porte