Des milliers de vierges sages L’ont emporté vers d’autres rives
A des pieux comparables A des poteaux sacrés Elles ont lié Pour toujours ses dérives Tandis que son corps S’abandonnait au sable Dont il prenait Les couleurs nacrées
Comme Jonas Qui dans son jeune âge Avait refusé De se rendre à Ninive Il se crut à l’abri Du regard divin Parce que les feuilles De deux grands palmiers L’isolaient du ciel Brûlant d’un jour d’été