La tête et les pieds Sur les accoudoirs Du fauteuil en cuir bleu Avec entre deux Le reste du corps Avachi Fatigué Le coeur débordant De regrets De remords Et l'âme redoutant L'angoisse du jour
La poussière sur la table A portée de la main Le doigt qui s'apprête A dessiner des ronds Pour tuer le temps Qui ne cesse de vivre Inutilement
L'espoir qu'au-delà De la mort attendue Il n'y ait plus rien Qu'un profond silence Et le souffle éternel De la délivrance Plutôt que les hochets D'un fallacieux salut