Il pleut sur les sillons De la sueur des anges Et le diable y mêle Tant que faire se peut Ses ardeurs ignées Toujours nouvelles Ou pour le moins renouvelées
C’est ainsi que vit Sous nos pas le limon
Ah ma chère Nous ne dirons jamais assez Comme il est bon De fermer les paupières De proclamer l’huis clos De ne plus rien attendre d’en-haut Et de goûter enfin Aux douces joies de dessous terre Et aux senteurs éternelles