Tiens voici la mer Le vent Les vagues L'écume abondante Le sac et le ressac Et l'amour qui divague Serait-ce l'heure De te conter fleurette
Dans le souffle des alizés Les gros cargos Les pétroliers Se transmutent en Voiliers élégants Et barques coquettes
Serait-ce l'heure de te conter fleurette Les mots résistent obstinément Et je reste bouche bée Tu te demandes ce qu'en moi Tu as bien pu trouver Et tu te ris de ma balourdise
L'heure a passé de te conter fleurette Mon coeur s'est asséché Mon corps a vieilli Et mon âme est restée prise Dans l'arrière-boutique D'un marchand d'oubli