Tandis que nos pieds s'enfoncent A la nuit tombante Doucement dans le sable mouillé Sans dire un seul mot L'un à l'autre habitués Nous observons la mer
Dans le ciel peu nombreuses Des étoiles surgissent De la brume légère Et l'on devine autour Du brise-lames voisin L'invisible labeur D'habiles dentellières Qui ourleraient les vagues De mousses capricieuses
Par d'infimes lumières Des cargos lointains Manifestent la vie De marins inconnus