Le cœur embrumé Par les premiers nuages Les pieds s’enfonçant Dans le sable mouillé Il se prend à rêver A ses amours secrètes Qui vibrent en lui Comme sous les doigts Des concertistes Les cordes tendues Des violons
Dans les replis secrets De son âme troublée On aperçoit le vol De pensées gaies et tristes Lascivement entremêlées Et qui ressemblent A s’y méprendre A des couples anciens De fantômes ailés